Pékin poursuit sa longue marche vers la Lune

Qui après Gene Cernan – le dernier américain à avoir posé le pied sur la Lune en 1972 – deviendra le 13è homme à fouler le sol de notre lumineuse voisine ? la compétition reste ouverte et les Chinois semblent toujours les mieux placés.

En ce début du mois de décembre 2014, la presse officielle chinoise annonce que Pékin a commencé ses travaux pour se doter d’un lanceur lourd capable d’amener des hommes sur la Lune. Cette nouvelle fusée – baptisée Longue Marche 9 – pourra placer 130 tonnes terrestres en orbite basse à l’horizon 2030.

La conception d’un nouveau moteur est nécessaire pour obtenir la poussée nécessaire. Actuellement les Chinois en sont à la version « Longue Marche 5 » de leur fusée dont un lancement est prévu prochainement. Pas de date annoncée côté chinois, le secret reste de mise, comme toujours.

Une fusée Longue Marche ( ici, la CZ-2F )

Une fusée Longue Marche ( ici, la CZ-2F )

Cet engin fera 8 à 10 mètres de diamètre et pèsera au moins 3000 tonnes au moment de son décollage. On pourra le comparer à terme avec le SLS (Space Launch System) actuellement en développement à la Nasa, et qui doit faire son premier vol fin 2018 selon les prévisions (optimistes) de l’agence spatiale américaine.

Que l’on soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie, une tendance se dégage pour les années à venir : celle des lanceurs de grande capacité : SLS, Longue Marche 9, mais aussi Ariane 6. Que vont faire ces fusées ? rester en orbite basse ? nous faire retourner sur la Lune ? viser Mars ? En tout cas le chemin reste long et semé d’embuches. Longue Marche porte bien son nom.